I found this passage, where the author describes the Queen's concerns for the fate of the family in post-war Europe, particularly interesting:
Une chose intéresse Sa Majesté: le sort des femmes dans la societé de l'après-guerre; et l'entretien roule maintenant sur les conditions nouvelles où les mettront les exigences de la vie économique. La déficit effrayant des hommes produira dans toutes les branches...un appel puissant de mains féminines. Des millions de femmes devront travailler en dehors de chez elles. Que deviendront de ce fait la famille, la natalité? ...C'est un sujet d'effroi pour la reine, qui a foi en la famille, qui voit dans la famille le premier élément de l'organisme social et qui aime plus que nul autre la douceur familiale, de voir se préparer la faillite d'un ordre aussi vieux que le monde. Sa Majesté se demande qui élèvera l'enfant selon cette nouvelle économie, et s'il devient la proie de l'élevage officiel, comment subsistera le sentiment maternel alors que la mère ne connaîtra plus les êtres qu'elles a appelés à vie... Mais j'ai tort de dire que cette question est pour Sa Majesté un sujet d'effroi, car, ici, Elle a un mot qui met tout au point et montre l'équilibre et la profondeur de sa pensée. "Heureusement il y a l'instinct maternel!"... Tout ce qui s'établit à faux dans une societé, les instincts essentiels le renversent. Telle est la philosophie de ce cerveau lumineux. Intelligence sûre, solide, qui s'exprime timidement, par mots brefs, par phrases-éclair, cette entrevue m'en a montré les aspects divers. Intelligence frémissante, vibrant constamment avec tout ce qui est humain, avec tout ce qui est actuel, on peut dire qu'aucun des problèmes modernes ne lui est étranger, encore moins indifférent.One thing interests Her Majesty: the fate of women in post-war society, and the discussion now turns to the new circumstances into which they will be placed by the demands of economic life. The appalling lack of manpower will produce, in all fields .... a pressing need for women in the workforce. Millions of women will be obliged to work outside of their homes. What will be the consequences for the family, for the birth-rate? ... It alarms the Queen, who has faith in the family, who sees, in the family, the basic element of society, and who loves, more than anyone else, the sweetness of family life, to see the approaching collapse of an order as old as the world. Her Majesty asks who will raise the children in this new economy, and, if they fall prey to state upbringing, how maternal feelings will survive when the mother no longer knows those she has brought into the world... But I am wrong to say that this question is a subject of alarm for Her Majesty, for, at this point, she makes a remark which sets everything straight and which demonstrates the balance and the depth of her thought. "Fortunately, there is maternal instinct!" ... Everything that goes amiss in society will be corrected by essential instincts. Such is the philosophy of this lucid mind. Her sure, solid intelligence, which expresses itself timidly, in brief words and clear phrases, became evident to me, under its different aspects, during that conversation. This vibrant intelligence, alive with all that is human, with all that is contemporary - no modern problem is foreign, still less indifferent, to her.
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